Témoignage de Frederick Andrews
Extrait du Module 09 de « La Méthode Master Key »
de Charles F. Haanel, traduite et commentée par mes soins
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18. Il est parfois inspirant d’entendre quelqu’un qui a vraiment testé ces principes — quelqu’un qui les a démontrés dans sa propre vie. Une lettre de Frederick Andrews nous en donne ci-après un aperçu :
19. « J’avais environ treize ans lorsque le Docteur T. W. Marsee, décédé depuis, dit à ma mère : ‘Il n’a aucune chance, Madame Andrews. J’ai perdu mon petit garçon de la même manière après avoir tenté pour lui tout ce qu’il était possible de faire. J’ai spécialement étudié ces cas et je sais qu’il n’a aucune chance de se rétablir.’
20. Se tournant vers lui elle lui dit : ‘Docteur, que feriez-vous si c’était votre fils ?’ ‘Je me battrais — je me battrais tant qu’il resterait un souffle de vie qui le justifie.’
21. Ce fut le début d’une bataille qui se prolongea longtemps, avec beaucoup de hauts et de bas, les médecins étant tous d’accord sur le fait qu’il n’y avait aucune chance de guérison bien qu’ils nous aient encouragés et réconfortés du mieux qu’ils aient pu.
22. Mais finalement vint la victoire. Le gosse petit, malade, difforme, estropié et qui se déplaçait à quatre pattes s’est transformé en un homme fort, droit et bien formé.
23. Maintenant, je sais que vous voulez le secret et je vais vous le donner aussi brièvement et rapidement que possible.
24. Je me suis créé une affirmation, en prenant les qualités dont j’avais le plus besoin et en les affirmant pour moi-même encore et encore : « Je suis intact, parfait, fort, puissant, aimant, harmonieux et heureux. » J’ai entretenu cette affirmation, toujours la même, sans jamais la changer, jusqu’à être capable de me réveiller la nuit en me retrouvant en train de répéter : « Je suis intact, parfait, fort, puissant, aimant, harmonieux et heureux. » C’étaient les derniers mots qui sortaient de ma bouche le soir et les premiers qui en sortaient le matin.
25. Et non seulement je répétais cela pour moi-même, mais aussi pour d’autres dont je savais qu’ils en avaient besoin. Je veux insister sur ce point. Quoi que vous désiriez pour vous-mêmes, affirmez-le pour d’autres et cela vous aidera tous. Nous récoltons ce que nous semons. Si nous émettons des pensées d’amour et de santé, elles nous reviennent comme le pain jeté à la surface des eaux(1). Mais si nous émettons des pensées de crainte, de souci, de jalousie, de colère, de haine, etc., nous en récolterons les résultats dans nos propres vies.
26. On a l’habitude de dire que l’homme se re-construit complètement tous les sept ans, mais certains scientifiques déclarent maintenant que nous nous re-construisons entièrement tous les onze mois. Nous ne sommes donc réellement âgés que de onze mois. Et nous n’avons à nous en prendre qu’à nous-mêmes si, année après année, nous re-construisons les défauts de nos corps.
27. L’homme est constitué de la somme de ses propres pensées. La question est donc, comment allons-nous entretenir uniquement les bonnes pensées et rejeter les mauvaises ? En premier lieu, nous ne pouvons empêcher les mauvaises pensées d’entrer, mais nous pouvons nous empêcher de les entretenir. La seule manière d’y parvenir est de les oublier — ce qui veut dire trouver ce qu’on peut en faire. C’est là qu’intervient l’affirmation toute prête.
28. Lorsqu’une pensée de colère, de jalousie, de peur ou de souci entre furtivement, contentez-vous de commencer à répéter votre affirmation. C’est avec la lumière que l’on combat l’obscurité — avec la chaleur que l’on combat le froid — la manière de surmonter le mal, c’est par le bien(2). En ce qui me concerne, je n’ai jamais trouvé aucune aide dans le déni. Affirmons le bien, et le mal s’évanouira. — Frederick Elias Andrews. »
29. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, il sera bon pour vous d’utiliser cette affirmation. On peut difficilement faire mieux. Utilisez-la exactement comme elle est. Faites-la entrer silencieusement en vous jusqu’à ce qu’elle soit immergée dans votre subconscient de sorte que vous puissiez l’utiliser partout — dans les transports en commun, au bureau, à la maison. C’est l’avantage des méthodes spirituelles, elles sont toujours disponibles. L’esprit est toujours présent, toujours prêt. Tout ce dont nous avons besoin est une reconnaissance correcte de son omnipotence et une bonne volonté, un désir, de devenir le récepteur de ses bienfaits.
30. Si notre attitude mentale prédominante est faite de pouvoir, de courage, de bienveillance et de sympathie, nous découvrirons que notre environnement reflètera des circonstances correspondant à ces pensées. Si notre attitude est faible, critique, envieuse et destructive, nous découvrirons que notre environnement reflètera aussi des circonstances correspondant à ces pensées.
31. Les pensées sont les causes et les circonstances sont les effets. En cela réside l’explication de l’origine du bien comme du mal. La pensée est créatrice et se mettra automatiquement en corrélation avec son objet. C’est une Loi Cosmologique, la Loi d’Attraction, la Loi de Cause à Effet. La reconnaissance et l’application de cette loi déterminera à la fois le commencement et la fin. C’est la loi par laquelle de tous temps les gens ont été conduits à croire au pouvoir de la prière. « Qu’il te soit fait selon ta foi » est simplement une autre manière, plus courte et meilleure, de la formuler.
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1. Allusion à ce passage de l’Ancien Testament : « Jette ton pain sur la face des eaux car avec le temps tu le retrouveras. » Ecclésiaste, 11.1 NdT.
2. « L’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité ; seule la lumière peut le faire. La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l’amour peut le faire. » Martin Luther King NdT.