SI VIS PACEM…

 

Mise à jour du 14 juillet 2025

Pour nourrir notre réflexion sur la situation géopolitique du moment je vous propose de lire ou re-lire cet ultime discours de Jean Jaurès contre la guerre du 25 juillet 1914, soit cinq jours avant son assassinat(1), et de voir ou re-voir cette vidéo de Jean-Luc Mélenchon du 11 novembre dernier. 

Tout est dit, n’est-ce pas les Ami(e)s ?

Souvenons-nous aussi de ce que nous disait très clairement Mère Teresa : « Ne comptez pas sur moi pour défiler avec vous contre la guerre. En revanche, lorsque vous défilerez pour la paix, je serai à vos côtés. ».

Alors... 

Plus que jamais surveillons nos pensées et nos paroles, afin de ne créer ‘que’ ce que nous voulons voir arriver sur Notre Belle Planète !

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En ce matin du 14 juillet, je jette un œil distrait au traditionnel défilé du même nom, histoire de voir où en est notre vieux monde.

Les engins militaires me font frémir d’horreur, tandis que les figures impeccables réalisées au millimètre près par des participants appliqués m’impressionnent. C’est alors que me revient à l’esprit ce vieil adage : "Si vis pacem, para bellum"… "Si tu veux la paix, prépare la guerre"…

Cette déclaration n’est-elle pas aussi stupide que si l’on disait : "si tu veux une omelette prépare un sandwich" ? Hé oui, quelle bonne blague, si je veux une omelette je prépare une omelette n’est-ce pas ? Ça n’est pas vraiment compliqué !

Ignorance du vieux monde… Ignorance de la loi universelle d’attraction…

Aussi je me prends à rêver du jour où adviendra l’Âge d’Or de Notre Belle Planète. À rêver du jour où toute l’énergie, toute la détermination, toute la solidarité, toute la créativité, toute l’abnégation, toute la hardiesse… (tiens… rien que des noms féminins…) déployées en préparation de la guerre seront concentrées et orientées vers ce seul but : rétablir concorde, joie et paix entre tous et avec la Nature.

Voilà ce qui nous attend dans un avenir pas si lointain les Ami(e)s, pour peu que nous poursuivions nos efforts en ce sens !

Il est à noter qu’un homme politique français, Léon Blum, s’est inscrit en faux contre ce raisonnement :

"Pour faire obstacle aux militaristes, Blum ne voit donc qu'une force : Les travailleurs. Léon Blum dans son recueil cherche à démontrer les effets néfastes de l'adage 'si vis pacem, para bellum' (Si tu veux la paix, prépare la guerre)."
— David Frapet,
Le socialisme selon Léon Blum, Éditions Créer, 2003, page 108

Livres de Léon Blum : À l’échelle humaine et Pour être socialiste

 

 

 

1. Et dont la dernière phrase sonne comme un testament : "le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage".